La pose ou le renouvellement de ses menuiseries est souvent l’occasion d’améliorer le confort thermique et donc, de réduire les factures liées à l’énergie. Pourtant, les performances thermiques ne sont pas les seules à attendre de ses menuiseries. Le confort phonique est tout aussi important.
Nuisances sonores : peut-on les atténuer avec ses fenêtres ?
Selon la sensibilité de chacun, mais aussi l’endroit où l’on vit, les nuisances sonores extérieures peuvent être vécues comme un véritable fléau. Il ne faut pas sous-estimer le phénomène car le bruit non seulement altère le confort de vie, mais aussi la santé. Il est possible d’y remédier, en faisant le bon choix de fenêtres.
Le bruit s’exprime en décibels. Alors qu’une conversation classique entre des individus ne génère que 40 décibels environ, plus ce chiffre se rapproche de 100 ou le dépasse, plus le bruit devient difficile à supporter, voire douloureux, comme le bruit de certains outils ou encore d’un avion qui décolle. Il faudrait, pour vivre normalement, que le volume sonore ne dépasse pas les 40 décibels.
Pour savoir si une fenêtre permet un bon affaiblissement acoustique ; c’est-à-dire qu’elle va permettre de diminuer le volume du bruit extérieur ; il faut prendre en considération l’indice Rw. Plus le chiffre qui suit ces deux lettres est élevé, meilleure sera la réduction.
Si l’on prend de nouvelles fenêtres pour se prémunir contre les nuisances causées par le trafic routier ou aérien, il faut alors regarder le RA tr, pour le premier et le RA pour le deuxième ou la norme Th. Ainsi, en fonction du chiffre, un bruit peut être réduit d’environ 25 décibels (AR1) ou de 37 pour l’AR 6. La norme Th allant de 6 à 11, il est préférable de se rapprocher de 11 pour espérer un changement significatif.
Comment reconnaitre des fenêtres qui réduisent le bruit ?
La conception même des fenêtres a une incidence considérable sur les performances phoniques. Que ce soit le bois, le PVC ou l’aluminium, tous les matériaux ont égaux face à cette nuisance, mais il est préférable d’opter pour des profilés épais et denses.
Le vitrage ne doit pas être oublié. Bien sûr, le triple vitrage est recommandé, mais il n’est pas utile de le mettre partout. Pour en savoir plus, parler de son problème de bruit avec un professionnel est le meilleur moyen d’obtenir satisfaction. Il pourra conseiller de choisir des vitrages asymétriques, c’est-à-dire des verres d’épaisseur différente ; le plus épais se situant bien entendu du côté extérieur ou de prendre des verres très épais.
Enfin, il faut que la fenêtre présente une bonne étanchéité à l’air car c’est lui qui transporte le son. C’est dans ce cadre le classement AEV (perméabilité à l’Air, étanchéité à l’Eau et résistance au Vent) qu’il faut prendre en considération.
Même si les fenêtres peuvent être une bonne solution pour retrouver un intérieur calme, il convient également de s’interroger sur le reste de la construction notamment les murs ou encore les bouches de ventilation qui sont parfois responsables du passage du bruit.
