Élément central de l’entrée ou de la pièce à vivre, mais surtout lieu de passage privilégié vers l’étage supérieur, votre vieil escalier en bois accuse le poids des ans et des nombreux services qu’il a rendus à toute la famille ? Même si la rénovation demande un tout petit peu de technique, des solutions relativement simples à appliquer restent à la portée de chacun. Il suffit en général de respecter quelques étapes clés selon le support et le rendu souhaité.
Bien préparer son support
Quelle que soit la solution retenue pour la rénovation, il est tout d’abord indispensable de bien lessiver l’escalier à traiter. Il est conseillé d’utiliser une lessive ou un produit nettoyant à base de soude (lessive St. Marc ou autre…) dilué dans l’eau chaude. En utilisant une brosse pas trop dure afin d’éviter de rayer le bois des marches, on frotte bien puis on rince et on laisse sécher. Si l’escalier a été peint auparavant, le recours à un produit décapant sera utile pour retrouver le plus possible l’aspect bois originel.
Selon l’état de l’escalier et le résultat recherché, il sera probablement nécessaire de recourir à une ponceuse avant de passer aux étapes suivantes. Cette tâche est particulièrement requise si l’on veut éclaircir un bois un peu trop foncé ou dans le cas d’un escalier ciré ou huilé. Si l’escalier a été peint, un bon ponçage à blanc permet de retrouver la matière brute et facilitera l’adhérence du produit qui sera utilisé ultérieurement. C’est aussi l’occasion d’en profiter pour réparer et boucher les trous ou éventuelles petites fissures qui peuvent se révéler lors de ce premier traitement.
Peindre, teinter ou vitrifier ? Quelles sont les meilleures solutions ?
Selon l’état originel du bois, l’éclairage et la situation de la cage d’escalier, les goûts de chacun, plusieurs possibilités de relooking existent
Vitrifier
Si l’on veut conserver l’aspect bois de l’escalier, c’est la solution adaptée. L’emploi d’un produit vitrificateur permet de conserver la teinte naturelle du bois en le recouvrant d’une pellicule transparente. Celle-ci le protègera efficacement contre les rayures, les chocs et autres désagréments possibles. Si l’on y ajoute une finition à la cire ou à l’huile, on en souligne par ailleurs ainsi la beauté naturelle.
Peindre
La peinture reste la solution la plus riche de possibilités. Selon les goûts et la créativité de chacun, pratiquement tout est permis. On peut par exemple envisager un escalier bicolore en alternant deux couleurs complémentaires entre marches et contre-marches (voire même pour la rambarde). Seul prérequis, penser à une sous-couche si le bois est sombre et que la couleur prévue est plus claire.
Teinter
Alternative intéressante à la peinture, les teintures couleur pour bois présentent l’avantage de conserver, par-delà la couleur, l’aspect visuel du bois. Appliquées en mouvement rotatif à l’aide d’un chiffon, d’une brosse ou d’une éponge, elles pénètrent les pores du bois et font en ressortir les veines.
L’entretien
Enfin, pour préserver dans la durée ce « nouvel » escalier, il faudra l’entretenir un minimum. Première chose à éviter, les chaussures aux semelles agressives. Le mieux est de les retirer autant que possible. Ensuite, un nettoyage régulier avec une simple serpillère et de l’eau chaude suffit et, pour en conserver tout l’éclat, il existe des polishs spécifiques à appliquer une fois par an.