Quand on souhaite diminuer sa consommation de nicotine, passer à la cigarette électronique peut être un excellent moyen, à terme, d’arrêter de fumer. Mais même si l’e-cigarette est moins nocive pour la santé, il faut avoir en tête certains points.
Cigarette électronique : y’a-t-il des effets secondaires à vapoter ?
Il faut d’abord faire la distinction entre le sevrage tabagique et le fait de fumer grâce à une cigarette électronique. Quand on veut arrêter la nicotine ; qui est responsable de problèmes de santé graves, à l’instar du cancer du poumon ; la tentation est grande de tout arrêter et de prendre des e-liquides qui ne contiennent qu’un faible taux ou pas de nicotine. Or, arrêter brutalement et se passer de ce produit auquel l’organisme s’est habitué peut engendrer des effets secondaires, plus ou moins forts en fonction des habitudes de consommation. Une personne qui stopperait brutalement de fumer, pourrait être irritable, grossir parce que son appétit augmente ou se sentir déprimée. Tous ces effets secondaires sont à relier au sevrage tabagique.
En général, stopper la cigarette classique pour adopter la vape permet de se sentir moins mal, ce qui explique que de nombreuses personnes mettent fin, grâce à ce moyen, à leur addiction à la nicotine. Pour autant, la cigarette électronique peut occasionner des effets secondaires qui, là encore, peuvent se manifester différemment d’une personne à une autre.
Quels sont les effets secondaires de la cigarette électronique ?
Il peut arriver, quand on se met au vapotage d’avoir la gorge irritée par l’e-liquide. Ce mal de gorge est souvent corrélé à un taux de nicotine qui est mal choisi parce que trop élevé (6 mg et plus) ou qui a été mis dans une cigarette électronique inadaptée. Celle-ci fait alors trop de vapeur ce qui a pour conséquence de provoquer une irritation de la gorge. Alors qu’une cigarette classique émet de la fumée, sur une cigarette électronique, on est sur de la vapeur d’eau. La gorge doit s’adapter à ce changement et avant cela, cela peut créer une irritation et donc occasionner une toux, à chaque inhalation surtout si l’on pratique une inhalation indirecte. Peut-être que le matériel choisi est aussi trop puissant.
A la base de la fabrication des e-liquides, on trouve deux éléments, dont le propylène glycol qui, s’il est pris en grande quantité, peut assécher la bouche, ce qui est assez désagréable. Le seul remède est de s’hydrater plus régulièrement ce qui est bon pour la santé et permet parfois de réduire l’envie de vapoter. Il est aussi possible d’opter pour un dosage plus faible en propylène glycol, surtout quand on commence à préparer soi-même ses e-liquides.
Autre chose à préciser : on peut présenter une intolérance, voire une allergie au propylène glycol, même si cela reste très rare. Avant d’en arriver à cette conclusion, il faut savoir qu’un surdosage de nicotine peut donner le même tableau de symptômes, à savoir : des maux de ventre associés à des nausées, des éruptions cutanées qui laissent penser à un eczéma. Si l’allergie ou l’intolérance à cette substance est confirmée par un professionnel de santé, inutile de revenir aux cigarettes traditionnelles dont la nocivité pour la santé (et le portefeuille) ne sont plus à prouver. Il existe une solution : certains e-liquides sont totalement exempts de propylène glycol (ou en dose infinitésimale) et ne contiennent que de la glycérine végétale. On les dit alors « 100% VG. Attention dans ce cas à choisir l’e-cigarette adaptée de type subohm.
Enfin, dans les e-liquides, il y a un petit pourcentage d’alcool (qui ne représente jamais plus de 3%). Pourtant, cela peut être suffisant pour en ressentir les effets quand on n’est pas habitué.